"Depuis quelques années je me consacre au développement de dispositifs conceptuels et pédagogiques : compréhension et expression orales, jeux de langage et de communication."
Fonction : MCF SE 14 Etablissement d'affectation : Département d'espagnol,Université Toulouse 2 - Jean Jaurès Page HAL : Courriel : fjimenez@lairdil.fr Brève biographie : Alors que j’enseignais l’espagnol à Paris (Chambre de Commerce, écoles supérieures et cours en entreprises) et préparais un DEA de linguistique, l’université de Toulouse II m’a proposé en 1993 d’enseigner les techniques de la traduction consécutive et simultanée, puis en 1996 de poursuivre mes recherches doctorales en tant qu’ATER. À la faveur de ce poste j’ai pu soutenir en 1997 une thèse en didactique. Deux ans plus tard, j’ai été admis au concours externe d’Agrégation et j’ai obtenu un poste de MCF dans le Département d’Etudes Hispaniques à l’université de Toulouse II. J’ai, depuis, occupé différents postes à responsabilité : direction de la section de LEA et du Master, codirection des Cours d’été de notre université en Espagne, responsable pédagogique de l’enseignement de l’oral.
Thèmes de recherche
Mes premiers travaux de recherche se sont axés sur les facteurs intervenant dans la gestion, par l’apprenant, des apprentissages linguistiques : métacognition, stratégies d’apprentissage et grammaires intériorisées. Mes recherches postdoctorales ont abordé plus particulièrement les facteurs intervenant au niveau de l’output : analyse des erreurs et rôle des rétro-informations. Enfin, depuis quelques années, je me consacre au développement de dispositifs conceptuels et pédagogiques : compréhension et expression orales, jeux de langage et de communication.
Projet de recherche en cours :
Une révision systémique du principe métacognitif.
RÉSUMÉ
On a pu constater ces dernières années une profusion de publications portant sur « l’illusion métacognitive ». Bon nombre d’auteurs semblent s’accorder sur le fait que le principe métacognitif est en crise. Plusieurs causes sont mises en exergue : opacité du concept, place négligée de la dimension socio-affective, coût cognitif, protocoles de validation. Ce travail propose un modèle conceptuel qui tente d’expliquer les raisons de la « désillusion métacognitive ».